Quand c’est fini, c’est fini ! Comment bien gérer une rupture amoureuse

Quand c'est fini, c'est fini !Rhonda Findling est américaine. Elle est probablement New-Yorkaise, et anime des groupes de soutien psychologique post-rupture. Elle est l’auteur du livre « Quand c’est fini, c’est fini – Comment bien surmonter une rupture amoureuse »

Dès les premières pages, le lecteur comprend que s’il n’est pas une lectrice*, il risque de ne pas se sentir particulièrement visé par les propos de Rhonda. Cet ouvrage traite de la douleur post rupture sous l’angle de l’addiction, avec un seul mot d’ordre : « ne pas rappeler son ex ».

De plus, la traduction approximative qui ne tente à aucun moment d’adapter le propos au public francophone est assez médiocre. Ainsi, si les concepts de « dating period » vous sont étrangers, si vous êtes un homme ou si vous avez des enfants avec votre ex, ce bouquin qui résume le travail du deuil à « ne rappeler pas votre ex » risque de ne pas beaucoup vous concerner ni vous aider. 

Gérer une rupture amoureuse

La dimension consumériste à l’américaine est poussée à son paroxysme, et la tentative pathétique de déculpabilisation par l’explication familiale à base de « si vous n’avez pas eu un père très présent, c’est normal » est tout de même navrante.

Le ridicule est atteint lorsque l’auteur explique que les femmes « qui s’attachent plus facilement et plus rapidement que les hommes » sont des proies faciles pour les « hommes ambivalents »  (une sorte de pervers narcissique avant l’heure, je suppose)

Sans être nocive, cette lecture n’est tout de même pas impérissable, et si l’existence de quoique ce soit vous oblige à rappeler votre ex (au hasard, des enfants, les papiers du divorce, la vente de la maison ou de la voiture commune) il y a peu de chance pour que vous vous sentiez dans la cible de ce livre.

*Notez bien que je n’ai rien contre les livres qui ne s’adressent qu’aux femmes. Je trouve juste que lorsqu’un livre ne mentionne ni sur son titre, ni sur sa description ou sa quatrième de couverture qu’il ne s’adresse qu’aux femmes, c’est un peu léger. Et même si je comprends que 99% de la clientèle des rayons « développement personnel » soit féminine, il reste quelques hommes dont je suis qui s’y intéressent.

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