Rupture pour tous

En 2012, j’ai écrit « Je me suis fait larguer ». C’était à l’origine un programme quotidien que l’on recevait par mail, et c’est ensuite devenu un livre édité par Eyrolles. Lors de la promotion de ce livre, j’ai produit beaucoup de contenu pour positionner ce site sur les thématiques de la rupture amoureuse. Il reste quelques exemplaires du bouquin à la vente, mais je ne vends plus le programme. 
Le contenu ci-dessous date de cette époque et génère encore un peu de trafic sur ce site.

J’ai découvert film « rupture pour tous » dont j’avais vu la bande annonce au moment de la sortie ciné, mais qui ne m’avait pour autant pas intrigué tant que ça.

[spoiler alert]attention, j’aborde pas mal de points du scénario qui, sans vous gâcher complètement le film, révèle tout de même des éléments de l’intrigue[/spoiler alert]

Pitch : Mathias a monté une boite « Love is dead » qui s’occupe d’annoncer pour vous une rupture à votre compagne/compagnon. Les choses se compliquent lorsque sa mère l’engage pour se séparer de son père.

La boite « Love is dead » est une évocation plus ou moins directe de pas mal de services existants réellement, qu’il s’agisse des coaches en rupture, séduction, reconquète ou encore gestion affective de la séparation (comme votre serviteur)

Ce film a un intérêt indéniable, il traite de sujet de la rupture avec cynisme, sans complaisance. Les « largués » sont dépeints dans tout ce qu’ils peuvent avoir de ridicule ou pathétique. De plus, pendant la première moitié du film, plutôt que de raconter la rupture à la première personne, c’est la posture de l’entourage qui est donnée à voir, ce qui n’est pas si fréquent au cinéma.

Naturellement, ce film est une comédie romantique malgré tout, et le héros se retrouvera évidemment lui-même en situation de rupture, comme par hasard.

Selon le grand principe de « oui mais, c’est pas aussi simple » Mathias prendra les choses un peu différemment de ce qu’il aurait imaginé, et sa collègue en profite pour décliner des nouveaux produits ( le « Rupture Rescue » qui ressemble trait pour trait à « Je me suis fait larguer » avec 33 étapes de moins et la « Rupture Box »  qui me rappelle la box JRME d’Antoine)

Bref, le film n’est pas inoubliable, mais a le mérite de proposer une autre lecture de la rupture, un peu moins gnan-gnan et surement plus réaliste et contemporaine.

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