Pourquoi il est décisif de se remettre d’une rupture ?

En 2012, j’ai écrit « Je me suis fait larguer ». C’était à l’origine un programme quotidien que l’on recevait par mail, et c’est ensuite devenu un livre édité par Eyrolles. Lors de la promotion de ce livre, j’ai produit beaucoup de contenu pour positionner ce site sur les thématiques de la rupture amoureuse. Il reste quelques exemplaires du bouquin à la vente, mais je ne vends plus le programme. 
Le contenu ci-dessous date de cette époque et génère encore un peu de trafic sur ce site.

triste rupture séparation

Ca n’a l’air de rien. On croit, comme ça, qu’il suffit d’attendre pour se remettre d’une rupture. 

Parfois, on imagine qu’en accumulant de la rancoeur, on transformera son amour passé en colère, voire en haine. Et que ces mauvais sentiments accélèreront la « guérison ».

Comment NE PAS se remettre d’une rupture ?

se remettre d'une rupture
Maintenant vous pourrez dire que Yoda vous a donné des conseils rupture 🙂

Raisonnons par l’absurde. On croit souvent, sous prétexte que l’on souffre de sa rupture, que le meilleur moyen de ne plus souffrir de sa rupture – et par extension de ses ruptures futures – est de se protéger de ses propres sentiments afin d’éviter les déceptions à venir.

Mais c’est bien la peur de souffrir qui préside à toutes les décisions de quelqu’un dans cette situation. Or, comme dirait maitre Yoda « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance ». Au final, c’est parce qu’on a peur de souffrir que l’on souffre au bout du compte.

Qu’est ce que l’indifférence bienveillante ?

Ce que j’appelle l’indifférence bienveillante, c’est cet état d’esprit, longtemps après la rupture, qui vous permet d’être capable de considérer votre relation passée comme quelque chose qui a fait partie de votre vie. Quelque chose qui ne remue plus rien, ni regret, ni remords, qui ne vous énerve plus, qui ne vous émeut plus. Et néanmoins, si la personne qui avait cette relation avec vous vous recroise, d’être capable de prendre des nouvelles sincèrement, par intérêt authentique pour quelqu’un qui a partagé votre vie.

Pourquoi pas simplement de l’indifférence tout court ?

Cette partie est plus sujette à débat. Certain vous expliqueront que c’est lorsqu’on s’en fout complètement qu’on est « complètement remis ». Néanmoins, vouloir du bien dans l’absolu à une personne avec qui on a vécu une relation importante est plutôt une bonne chose. Cela signifie que le muscle de vos émotions fonctionnent toujours, que vous ne vous êtes pas retranché.e dans une tour inaccessible et que vous êtes toujours capable des sentiments les plus nobles.

L’amour se nourrit de ces sentiments. Si, aveuglé.e par votre volonté de vous remettre de votre rupture, vous vous coupez de vos émotions, vous parviendrez peut-être à surmonter votre rupture, mais vous risquez de rendre impossible des futures belles relations.

Facile à dire…

Oui, facile à dire. L’indifférence bienveillante ne peut pas être feinte, c’est un état que l’on atteint, dont on a conscience, mais qui ne peut pas être forcé. Cela dit, si ces quelques lignes vous ont convaincues de son intérêt, vous disposez désormais d’un outil.

Et vous saurez désormais mieux analyser vos propres réactions lorsque vous ressentir des mauvais sentiments pour votre ex.

Après, il vous appartient de décider si vous préférez choisir le chemin facile vers la colère ou le chemin, plus long mais tellement plus gratifiant, vers l’apaisement. N’est-ce pas bien ça, le but ? Pouvoir aimer à nouveau sans méfiance ?

PS : Pour éviter de ressasser, lisez donc la théorie du tabouret et quelques idées pour se changer les idées

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